Appelez-moi Britney Spears parce que je suis...toxique. Ha-ha...haaaa.
Toux
L'exposé d'aujourd'hui portera sur l'empathie toxique et le TDAH, ou pourquoi il n'est pas bon d'être trop empathique.
Sans vouloir en dire trop (sinon vous ne liriez pas tous ces jolis mots), lorsque vous êtes trop empathique, vous courez un plus grand risque d'épuisement émotionnel et vous êtes plus susceptible de vous retrouver dans des relations toxiques.
Il y a donc beaucoup de choses à dire aujourd'hui !
Allons-y !
[Empathie et TDAH] Empathie et TDAH : Un cas curieux de ce qui n'est pas ce qu'il semble être
Voici donc un article intéressant sur le TDAH et... le manque d'empathie. Selon certaines recherches, les personnes souffrant de TDAH ont comparativement moins d'empathie que leurs pairs1... non, non.
Arrêtez. Vous n'êtes pas encore un "homme sigma", alors rangez votre costume de Patrick Bateman pour l'instant.
N'oubliez pas que la recherche sur le TDAH n'en est qu'à ses débuts. En outre, ce type de recherche semble simplement suggérer que l'empathie fonctionne différemment pour les personnes atteintes de TDAH, et non que vous êtes incapable d'en faire l'expérience... vous ou vos relations devriez en tout cas vous convaincre du contraire.
D'accord. Alors, quelle partie de cette "altérité" nous rend susceptibles d'être toxiques dans notre façon d'exprimer et de vivre l'empathie ?
Je pense que cela s'explique en partie par un phénomène connu sous le nom de...
Rejet Dysphorie sensible
La dysphorie sensible au rejet, ou DSR, est un concept qui mériterait un article à part entière. L'essentiel est que les personnes atteintes de TDAH réagissent très négativement à un rejet perçu ou réel. Ce sentiment de rejet peut être si fort et si intense qu'il peut être ressenti comme une douleur physique.
Il est donc naturel que les personnes atteintes de TDAH essaient d'éviter ce rejet autant que possible. Si certains le font en abandonnant toute recherche de relations, d'autres s'adaptent mal en adoptant une empathie toxique.
Pour une personne atteinte de TDAH, qui peut déjà être confrontée à des difficultés de régulation émotionnelle, cela peut compliquer les interactions. Nous pouvons nous trouver excessivement préoccupés par les sentiments des autres ou excessivement affectés par l'ambiance qui règne dans leur environnement.
L'empathie est une chose puissante ; c'est ce qui fait de nous des êtres humains. Cependant, en raison de l'absence de limites saines et des spécificités uniques du fonctionnement de notre cerveau, qui s'apparentent à un TDAH, nous pouvons devenir trop empathiques. Comprendre l'équilibre devient alors la clé.
Roight. Entrons enfin dans le vif du sujet : qu'est-ce que l'empathie toxique ?
L'empathie toxique, distincte de l'empathie saine, est une absorption excessive des émotions d'autrui. Elle va au-delà de la compréhension et de la résonance avec les sentiments d'autrui, conduisant à un empiètement et à un étouffement.
Il suffit de dire que l'empathie toxique a des ramifications négatives à la fois pour le destinataire et pour l'expéditeur.
Le fait d'être trop exigeant sur le plan émotionnel peut conduire à l'épuisement, tout en vous exposant à la manipulation et à l'abus de la part d'acteurs toxiques.
De plus, il y a toujours le risque que cette relation étouffante n'apporte rien à l'autre partie, créant ainsi une prophétie auto-réalisatrice d'abandon et de rejet... mais nous y reviendrons plus tard.
Pour l'instant, concentrons-nous sur les caractéristiques de l'empathie toxique.
Les signes d'empathie toxique sont les suivants
Identification excessive aux problèmes des autres : Prendre constamment en charge les problèmes des autres comme s'il s'agissait des siens, ce qui entraîne une détresse personnelle.
Épuisement émotionnel : Sentiment d'épuisement émotionnel dû à l'implication émotionnelle constante avec les autres.
Négliger ses besoins personnels : Faire passer systématiquement les besoins émotionnels des autres avant les siens, souvent au détriment de son propre bien-être.
Difficulté de séparation émotionnelle : Difficulté à détacher ses sentiments de ceux des personnes qui l'entourent, ce qui entraîne une frontière floue entre les émotions personnelles et celles des autres.
[Causes de l'empathie toxique] Empathie toxique : les éléments déclencheurs et les facteurs contributifs
Oui, le TDAH et le TRS contribuent à la manifestation d'une empathie toxique. Cependant, ils ne sont pas les seuls à en être la cause. Les personnes ne souffrant pas de TDAH peuvent elles aussi développer une empathie toxique.
Il est donc essentiel de comprendre les déclencheurs et les facteurs contribuant à l'empathie toxique. À cette fin, de multiples éléments peuvent contribuer au développement de l'empathie toxique.
Indice : si ces réactions ressemblent à celles d'un traumatisme... c'est que vous êtes sur la bonne voie.
Facteurs environnementaux
Les environnements chaotiques ou très stressants peuvent exacerber la tendance à l'empathie toxique. Les personnes atteintes de TDAH sont souvent plus sensibles à leur environnement, ce qui leur permet d'absorber plus facilement les états émotionnels des personnes qui les entourent.
Relations personnelles
Les relations, en particulier celles qui impliquent une dépendance ou un déséquilibre émotionnel, peuvent être un déclencheur important. Pour une personne atteinte de TDAH, le besoin de "réparer" ou de soulager la douleur des autres peut conduire à une implication excessive dans les luttes émotionnelles d'autrui.
Pression sociale et attentes
L'attente sociétale d'être toujours empathique et bienveillant peut nous pousser à surexploiter nos ressources émotionnelles. C'est particulièrement vrai lorsque le fait de dire "non" ou de fixer des limites est mal vu. C'est particulièrement vrai lorsque dire non ou fixer des limites est mal vu, surtout lorsqu'il s'agit de femmes.
Il est essentiel de reconnaître ces déclencheurs et ces facteurs, car savoir, c'est la moitié de la bataille. Lorsque nous commençons à reconnaître et à percevoir ces déclencheurs et catalyseurs de l'empathie toxique, nous pouvons travailler contre eux.
Et pourquoi voudrions-nous faire cela en premier lieu ?
Eh bien...
[Les conséquences de l'empathie toxique] Les conséquences de l'empathie toxique
L'empathie toxique, bien qu'elle soit souvent ancrée dans un désir d'aider, peut avoir des conséquences considérables pour vous ET pour les personnes qui vous entourent.
Conséquences personnelles :
L'épuisement émotionnel : Le fait d'absorber continuellement les émotions des autres peut conduire à un épuisement émotionnel. Cet épuisement peut se manifester par de la fatigue, de l'anxiété, de la dépression ou un sentiment d'épuisement émotionnel.
Perte d'identité personnelle : Le fait de donner constamment la priorité aux besoins émotionnels des autres peut brouiller les lignes de l'identité personnelle. Vous pouvez avoir du mal à distinguer vos propres émotions et besoins de ceux des autres.
Impacts sur la santé physique: Le stress chronique dû à l'empathie toxique peut avoir des conséquences physiques, notamment des maux de tête, des problèmes digestifs et un affaiblissement des réponses immunitaires.
Les tensions relationnelles : Paradoxalement, l'implication excessive dans les émotions des autres peut mettre à mal les relations. Elle peut conduire à la codépendance, au ressentiment ou au sentiment d'être dépassé et incompris.
Conséquences interpersonnelles :
Permettre des dynamiques malsaines : L'empathie toxique peut conduire à un comportement d'habilitation, où l'individu empathique peut, par inadvertance, encourager ou prolonger des schémas malsains chez les autres.
Création d'une dépendance : Les autres peuvent devenir trop dépendants de la personne empathique pour un soutien émotionnel, ce qui conduit à des relations déséquilibrées et malsaines.
Conflits et malentendus : L'empathie excessive peut parfois conduire à des malentendus ou à des conflits, car les intentions ne correspondent pas toujours aux besoins ou aux désirs de l'autre personne.
Donc, oui, ce n'est pas juste une bizarrerie à laquelle il faut s'accrocher. Je veux dire, vous pouvez certainement le faire, mais cela ne vous rendra pas service.
Parlant d'expérience, je dirai que sortir de cette ornière est souvent plus facile à dire qu'à faire. Souvent, j'ai refusé de lâcher prise alors que j'aurais dû le faire, par peur de ce que les autres auraient ressenti. Cela a parfois atteint des proportions ridicules, car mes hypothèses sur les réactions des autres ne correspondaient pas à la réalité.
En d'autres termes, j'ai imaginé leur réaction. Voilà pour l'empathie, n'est-ce pas ?
Quoi qu'il en soit. J'espère qu'il est désormais clair que cette giga empathie est un problème auquel nous devons faire face.
La gestion de l'empathie toxique est cruciale pour le bien-être émotionnel. Voici quelques-unes des stratégies et des outils que vous pouvez utiliser pour en atténuer les effets :
Fixer des limites : Il est essentiel d'apprendre à fixer des limites saines. Comprendre ses limites et les communiquer clairement peut sembler un peu robotique et peu authentique au début, mais c'est mieux que de se noyer dans le tourbillon des émotions. Il peut s'agir de ne pas assumer le fardeau émotionnel des autres ou de limiter le temps passé avec les personnes qui drainent votre énergie émotionnelle.
Pratiques de pleine conscience : La pleine conscience peut vous aider à rester ancré dans vos émotions et à vivre le moment présent. Cette présence est essentielle, car l'empathie toxique et l'anxiété se recoupent dans une certaine mesure. Nous imaginons des scénarios qui nous entraînent dans ces spirales de l'oie mère, alors qu'un raisonnement rationnel nous aurait montré l'absurdité de nos réactions. La méditation ou la respiration attentive peuvent fournir un espace mental pour traiter et libérer les émotions absorbées.
Routines d'autosoins : Il est essentiel de donner la priorité aux soins personnels. Des activités régulières favorisant la relaxation et le bien-être, telles que l'exercice, les passe-temps ou les loisirs dans la nature, peuvent reconstituer vos réserves émotionnelles et vous offrir des débouchés gratifiants.
Techniques de régulation émotionnelle : Des techniques telles que les stratégies cognitivo-comportementales peuvent aider à gérer les émotions intenses qui accompagnent l'empathie toxique. Il s'agit notamment de remettre en question les pensées négatives ou de pratiquer des techniques de distanciation émotionnelle.
Demandez l'aide d'un professionnel : Si l'empathie toxique a un impact significatif sur votre vie, envisagez de demander l'aide d'un professionnel de la santé mentale. La thérapie peut offrir des stratégies personnalisées pour faire face et gérer ces sentiments empathiques accablants.
S'informer et informer les autres : Comprendre la nature de l'empathie toxique et du TDAH est une source d'autonomie. Informer votre entourage de vos besoins émotionnels et de vos limites peut également favoriser un environnement favorable et expliquer votre changement - peut-être brutal - de priorités et de comportement. Après tout, si vous êtes connu comme "l'autoritaire" dans votre groupe d'amis, votre soudaine prise de distance peut être perçue comme de la froideur.
Et en parlant d'éducation ! 👀
[Numo: App for NON Toxic Empathy] Numo: App for NON Toxic Empathy
Si la vie m'a appris quelque chose, c'est que les seules personnes qui peuvent vraiment comprendre l'absurdité cérébrale de la vie avec le TDAH sont les autres personnes qui ont le cerveau en compote 🤓.
Ainsi, Numo est née. C'est une application qui a de nombreuses applications - un planificateur de TDAH très chic, entre autres - mais pour l'instant, je voulais vous parler de notre joyau : les tribus et les escouades.
En termes simples, il s'agit des forums communautaires où vous pouvez trouver du réconfort, des conseils et des mèmes d'autres personnes atteintes de TDAH.
Et si vous avez déjà eu une question du genre : "Hé, tu penses que ce que j'ai fait est un exemple d'empathie toxique ?" Vous trouverez la réponse ici !
Alors, suivez-nous si vous le souhaitez ! Nous sommes des enfants cool, je le promets 🕶️
[Conclusion] Conclusion
C'est parti ! Qu'avons-nous appris aujourd'hui ? 📚
Empathie accrue chez les personnes atteintes de TDAH : Les personnes atteintes de TDAH font souvent preuve d'un sens aigu de l'empathie, ce qui peut être à la fois un don et un défi, car cela permet de nouer des liens plus profonds, mais aussi de risquer d'être submergé par les émotions.
Comprendre l'empathie toxique : Reconnaître les signes de l'empathie toxique, c'est faire la distinction entre une empathie saine et le moment où elle devient préjudiciable à la santé mentale.
Identifier les déclencheurs : La prise de conscience des déclencheurs et des facteurs contributifs, tels que les facteurs de stress environnementaux et les relations personnelles, est essentielle pour gérer l'empathie toxique.
Stratégies de gestion : La mise en œuvre de stratégies telles que l'établissement de limites, la pratique de la pleine conscience et la priorité donnée à l'auto-prise en charge sont efficaces pour gérer les effets de l'empathie toxique.
Reconnaître les conséquences : Comprendre les conséquences personnelles et interpersonnelles de l'empathie toxique permet de reconnaître son impact et l'importance de s'y attaquer.
Comme toujours, il s'agit donc de trouver un équilibre où l'empathie reste une force sans compromettre le bien-être personnel ou conduire à une dynamique malsaine dans les relations. En acceptant ces découvertes et en intégrant les stratégies évoquées, nous pouvons maîtriser notre empathie, ce qui nous permettra d'avoir une vie émotionnelle plus équilibrée et plus satisfaisante.